mercredi 16 juillet 2008

Peut-être que les choses vont changer?

J'ai finalement réussi à prendre contact avec un organisme local qui aide au développement des affaires. La discussion a été encourageante et, contrairement à l'habitude, il ne m'a pas dit que c'était impossible qu'il n'y avait rien à faire et que nos moyens étaient insuffisants.

Cependant, il y a peu de possibilités de son côté, quelques petits prêts, de maigres subventions. Bref, rien qui, à priori, nous permettrait d'avoir un apport initial suffisant pour nous lancer en affaires.

Nous gardons espoir!

vendredi 11 juillet 2008

Les agents immobiliers rôdent tels des vautours

Notre projet prend bien plus de temps que prévu et représente des défis nouveaux. Au début, nous avions donc mis notre maison en vente afin de nous assurer que les différentes transactions puissent se dérouler le plus sereinement possible.

Malheureusement, à chaque fois que nous trouvons un site idéal, un difficulté nous bloque. Et, par conséquent, rallonge le délai et augmente notre stress. Nous avons donc pris la décision de retirer notre maison du marché de la vente, il y déjà quelques mois maintenant.

Je pensais que le système était bien fait et qu'on nous laisserait tranquillement bâtir notre projet. Quelle erreur! J'avais oublié que les maisons sont toutes inscrites dans un système (mls) et que chaque propriété inscrite a une date d'expiration.

Or voilà, nous avons touché la date d'expiration il y a quelques semaines. Depuis, nous avons reçu la visite d'un agent immobilier qui me promet de faire 'de la grosse argent' avec ma maison. Nous avons reçu deux courriers dans notre boite aux lettre nous faisant miroiter richesse et luxure en vendant notre maison. Et aujourd'hui, j'ai reçû un appel d'un agent qui était trop insistant. Quand je lui ai dit que je ne voulais plus vendre la maison, il m'a proposé un rendez-vous pour qu'il m'explique comment il fonctionnait. J'ai refusé poliment, mais il a attaqué de nouveau.

Heureusement, il a fini par céder. J'étais bien plus convaincu que lui que je ne voulais pas vendre ma maison pour le moment.

Je sais qu'il faut que je m'attende à ce genre de relance marketing, car c'est leur métier et c'est leur gagne pain. Mais je dois avouer que leurs méthodes manquent souvent de délicatesse. Se garer en double file devant votre domicile et dire que votre maison un 'bungalow' alors que c'est un 'cottage', excusez-moi, ça me met en boule. Et que dire d'un agent qui refuse d'entendre votre refus?

De toutes façons, il y a de fortes chances que lorsque nous mettrons la maison en vente, nous n'utilisions plus les services d'un agent, car nous nous sommes rendu compte qu'ils affichent effectivement votre maison sur les sites et autres outils de vente immobiliers, mais qu'ils se contentent de ça et qu'ils attendent les coup de fils sans vraiment connaitre votre propriété. Ils prennent des photos qui ne mettent pas votre maison en valeur, font des fiches avec des fautes d'orthographe et ne valorisent pas la maison, les descriptifs sont creux.

Alors, nous allons nous y prendre autrement la prochaine fois, par nous même et avec talent!

mardi 8 juillet 2008

En chemin, j'ai croisé la déception, la joie et l'ennui

Je trouve décourageant que créer une entreprise dans le domaine touristique soit si difficile. En fait, si on a de l'argent, pas de problème, on va vous préter un peu d'argent, parce qu'après tout, c'est vous qui prennez le risque, pas la banque. Par contre, sans un minimum d'argent, on peut même pas prendre le risque d'essayer...

Alors, je me suis dit: "Cherchons du financement par des subventions". J'ai fouillé sur internet, je suis arrivé sur le site d'info entrepreneur et une page bourrée de fonds, de subventions et de prêteurs. Clique, clique et re-clique, et des critères d'admissibilité, en veux tu? En voilà! Bon, d'accord, il faut de tout pour faire un monde, donc c'est normal qu'il existe autant de fonds qu'il existe de types d'entreprise.

J'ai envoyé plein de demandes d'informations par l'entremise de leurs formulaires. Je verrais bien si on me répond... je pense que dans le monde du financement, il veulent bien mettre des petits formulaires pour dire "on est sur le web!", mais en fait, derrière personne ne lit ces petits messages. Enfin, j'espère que non, mais pour le moment, c'est souvent ce qui arrive, je suis obligé de rappeler et là on me dit "Ah? non, je n'ai pas vu". À quoi sert de mettre un formulaire si personne ne le lit.

Bon, je sais, je suis probablement mauvaise langue...

J'ai également appelé la BDC. Je n'ai pas trop aimé leur accueil, la personne utilisait un micro-casque et malgré le volume de mon combiné au maximum, je l'entendait à peine. Et puis, elle n'avait pas l'air motivée à m'aider parce qu'elle n'a même pas cherché à savoir qui j'étais pour ouvrir un dossier chez eux et à m'aiguiller. Elle m'a répondu que mon apport initial devait être de 20 à 25%, merci, bonsoir! Il me semble que je me suis présenté comme client potentiel, pas comme vendeur de tapis...

Oui, je sais, je sais, je râle, je peste...

À suivre...

lundi 7 juillet 2008

Les banques ont la trouille

Ce projet de nous installer à la campagne nous prend tellement d'énergie que j'en délaisse ce blog...

Finalement, nous sommes à la recherche d'un site enchanteur, toujours très grand (comptez minimum 7 hectares) et avec une maison. Cette maison devra être une auberge, car les auberges (ou les gîtes) peuvent être opérationnels relativement vite avec un peu de publicité et du bouche à oreille.

Le problème majeur auquel nous sommes confronté est qu'il nous faut de l'argent pour pouvoir en faire. Les institution financières, non contente de nous soutirer de l'argent, requièrent que l'on en ai beaucoup pour qu'elle nous en prêtent peu.

Pour une auberge, il financent entre 50 à 65% du coût du projet. Soit 350 000 pour une auberge de 600 000$...

Sauf que ma conjointe et moi avont fait des calculs. Même si nous ne sommes pas rentable la première année, nous deviendront très vite rentables et même plus... nous créons des emplois!

Mais les banques se terrent derrières leurs arguments du risque du marché et de l'instabilité de l'hébergement et du tourisme, mais surtout de notre manque d'expérience.

Qu'est-ce qu'ils en savent? Ils ne veulent pas prendre de risque? Tant pis pour eux, leur région ne se développera jamais... Ça nous ferait terriblement souffrir, mais c'est la réalité.

Est-ce que l'humanité a terminé de vouloir prendre des risques? Il me semble percevoir que l'humanité cherche à s'uniformiser et à s'immuniser contre le risque. Bref, adieu la créativité et l'esprit d'initiative. Reste sagement assis derrière ton bureau, je vais décider pour toi si tu as le droit de prendre un risque.

Bref, je suis en colère car les banques ont la trouille de nous prêter de l'argent pour notre projet.

Si vous avez de l'argent à nous prêter ou à donner, n'hésitez pas, nous vous attendons en grand nombre!!!