mardi 8 juillet 2008

En chemin, j'ai croisé la déception, la joie et l'ennui

Je trouve décourageant que créer une entreprise dans le domaine touristique soit si difficile. En fait, si on a de l'argent, pas de problème, on va vous préter un peu d'argent, parce qu'après tout, c'est vous qui prennez le risque, pas la banque. Par contre, sans un minimum d'argent, on peut même pas prendre le risque d'essayer...

Alors, je me suis dit: "Cherchons du financement par des subventions". J'ai fouillé sur internet, je suis arrivé sur le site d'info entrepreneur et une page bourrée de fonds, de subventions et de prêteurs. Clique, clique et re-clique, et des critères d'admissibilité, en veux tu? En voilà! Bon, d'accord, il faut de tout pour faire un monde, donc c'est normal qu'il existe autant de fonds qu'il existe de types d'entreprise.

J'ai envoyé plein de demandes d'informations par l'entremise de leurs formulaires. Je verrais bien si on me répond... je pense que dans le monde du financement, il veulent bien mettre des petits formulaires pour dire "on est sur le web!", mais en fait, derrière personne ne lit ces petits messages. Enfin, j'espère que non, mais pour le moment, c'est souvent ce qui arrive, je suis obligé de rappeler et là on me dit "Ah? non, je n'ai pas vu". À quoi sert de mettre un formulaire si personne ne le lit.

Bon, je sais, je suis probablement mauvaise langue...

J'ai également appelé la BDC. Je n'ai pas trop aimé leur accueil, la personne utilisait un micro-casque et malgré le volume de mon combiné au maximum, je l'entendait à peine. Et puis, elle n'avait pas l'air motivée à m'aider parce qu'elle n'a même pas cherché à savoir qui j'étais pour ouvrir un dossier chez eux et à m'aiguiller. Elle m'a répondu que mon apport initial devait être de 20 à 25%, merci, bonsoir! Il me semble que je me suis présenté comme client potentiel, pas comme vendeur de tapis...

Oui, je sais, je sais, je râle, je peste...

À suivre...

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